jeudi 27 mai 2010

bien arrivées à Singapour


Nous avons quitté l'Australie pour de bon, ça y est... Mais avant de rentrer, petit stop de trois jours à Singapour.
Le voyage s'est bien passé, on n'a même pas trop de kilos dans nos bagages grâce à Pierig notamment qui a dû rapporter 10kg de livre pour nous...
Nous sommes arrivées hier soir dans notre petite auberge, aux milles horloges aux heures toutes folkloriques, et à la pancarte à l'entrée signalant que toute personne entrant sans autorisation serait donnée à manger aux crocodile, les restes étant remis à la police. et il y a vraiment un crocodile, sur le mur dans l'escalier. On aime bien notre auberge, le mec est tout gentil, il nous a donné plein d'infos sur ce qu'on pouvait faire. On est dans un quartier résidentiel pas très riche pour le coin mais ça va. Comme ça on peut manger pour trois fois rien, et puis c'est bon. Par contre personne ne nous comprend et on ne comprend personne, les gens parlent plutôt mandarin par ici (enfin je crois).
Pour notre premier jour, nous avons fait un tour dans le centre-pays, pour voir les immenses buildings et l'esplanade. C'est beau, mais c'est chaud. On a aussi vu un joli temple, mais il était temps de faire une pause. Heureusement, on avait rendez vous pour déjeuner avec Clare, notre contact par amie interposée. Clare est très gentille, elle nous a emmenées déjeuner des plats typiques dont je n'ai toujours pas compris le nom : quand c'est pas trop épicé, c'est très bon. Quand c'est épicé c'est bon mais bon.
Ensuite, on a pris le thé à son bureau, enfin il y a un salon climatisé et ça fait bien plaisir. Non seulement elle est sympa, mais en plus elle est patiente (devant notre difficulté à choisir ce qu'on veut faire dans l'aprèm, choix qui s'est conclu par un plouf-plouf (ou trou-trou c'est selon)), et par dessus tout elle nous propose un petit massage. Alors moi je dis, Vanessa, t'en as d'autres des amies à me présenter? Ce qu'il y a de bien c'est que oui, il y en a une autre, Shawna, mais on la verra demain (avec Clare, parce que demain c'est férié donc elles travaillent pas).
Donc on s'est finalement décidées pour une promenade dans la forêt tropicale, et on n'a pas été déçues : en chemin, on a vu des singes, et la forêt elle fait pas semblant d'être tropicale. Après tout ça, on a craqué, on est allées se faire masser. Enfin on fait de la réflexologie : c'est chouette, mais un peu plus douloureux qu'un massage selon mon opinion. N'empêche que c'était trop bien.

comme vous avez été bien sages, vous avez le droit à de nouvelles photos :

mardi 25 mai 2010

les photos de plongée


http://picasaweb.google.fr/agnesbrun75/SurLeBateau#

http://picasaweb.google.fr/agnesbrun75/PhotoPlongee#

voilà pour les photos prises sur et sous le bateau, lors de notre certification.

Bonne nouvelle, nous venons de vendre Rodrigo! A un Suisse vivant en Australie, qui est tellement sympa qu'il nous laisse l'utiliser jusqu'a notre depart... demain matin. Ca y est, c'est l'heure de quitter l'Australie. On va passer quelques jours à Singapour, puis on rentre, en passant par Londres, donc entre les grèves de Bristish Airways et le volcan, rien n'est sûr, si ce n'est qu'on espère être en France le 30, parce que vous nous manquez!

jeudi 20 mai 2010

en attendant d'avoir vendu Rodrigo...















on transforme Marie en femme sandwich!

et on met des photos en ligne :
reste plus que les photos sous l'eau, et on sera à jour, wahouuuu!

en ce qui concerne la vente du van, on progresse, on voit des gens intéressés, surtout pour le payer une bouchée de pain, mais on a trouvé des gens vraiment intéressés, dont un qui nous invite même à diner chez sa maman... On vous tient au courant!

lundi 17 mai 2010

des photos, des news

Bonjour cher fidèle lecteur!
Pour te récompenser de ton assiduité, voici quelques illustrations de nos précédents périples :
Certes nous ne sommes toujours pas à jour, mais c'est pour mieux te fournir, à toi qui as suivi nos aventures (les autres je vous parle même plus), des images des qualité, sélectionnées parmi des milliers d'autres images d'exception.

Tu dois te demander ce que nous avons fait ces derniers jours : nous n'avons pas résisté à la tentation de retourner à l'endroit où on peut faire du toboggan naturel près d'une petite cascade, et Pierig a apprécié lui aussi. Nous avons fait une croisière dans les whitsunday islands, sur un voilier. Le voilier n'a jamais coupé son moteur pour naviguer, il tombait un peu en miettes (une voile s'est déchirée le premier jour par exemple); sur les 21 personnes à bord y compris l'équipage, nous étions les plus vieux, ce qui s'est bien ressenti notamment lors d'une soirée où le gage lors d'une espèce de variante de limbo était de se faire fesser avec une palme par son voisin... tout ça plus la comparaison avec notre précédent voyage pour plonger qui lui était juste parfait... (d'ailleurs on pouvait plonger avec eux aussi, mais en voyant la prof de plongée galérer pour chaque élément de son équipement à en trouver un qui fonctionnait, on s'est dit qu'on passerait notre tour)
Mais c'était tout de même beau, et whitheaven beach est vraiment une plage au doux sable blanc éclatant qui fait mal aux yeux, surtout que Marie a jeté par-dessus bord mes lunettes de soleil (ou du moins c'est ce que je prétends pour pas me sentir stupide de les avoir laissé tomber).
Ensuite on est remonté vers Cairns, et en chemin, qu'a t'on fait? Du toboggan dans les cascades, oui oui, au même endroit, mais c'est trop bien on n'y peux rien.
On a aussi visité Magnetic Island, en face de Townsville : de très jolies plages sauvages, peu de monde, et des animaux : on a vu un koala!!!!! et des oppossums et wallabies, des papillons gros et multicolores, des libellules énormes. Bref c'était super chouette.
Puis, suivant les conseils d'un local, nous nous sommes rendus à Etty Bay, à la recherche de casoars qui passent souvent par là. N'en voyant pas mais voyant une jolie plage et un endroit calme, nous sommes restés dormir là, et nous avons pu voir des casoars le lendemain. Alors, fidèle lecteur, je sens bien que tu ne sais pas ce qu'est un casoars, à moins que tu l'aies déjà googlé petit malin. Il s'agit d'un oiseau en voie de disparition, qui ressemble à un émeu (donc c'est un gros oiseau), mais avec une tête bleue, des trucs qui pendouillent rouges et une crête qui ressemble un peu à un bout de bois : bref, c'est surprenant.
On a donc vu des casoars se promener non loin, et on a nettoyé Rodrigo à fond en les attendant.
Avant qu'il ne parte, Pierig et moi avons fait un petit tour à cape tribulation, c'est tres joli, on s'est baigné dans des trous d'eau (mais pas de toboggan cette fois), on a vu en chemin une sorte de zoo où on a pu caresser des kangourous, un petit crocodile aussi, et un python olive (capable de manger un petit kangourou...). On a vu plein de chouettes animaux quoi, et en plus de jolis paysages.
Mais il est parti hier matin, nous laissant Marie et moi à notre dur labeur : essayer de vendre Rodrigo. Le problème, c'est qu'on n'est vraiment pas les seules sur le marché, qu'on a un van qui vaut plus que les épaves qui se vendent pour une bouchée de pain, et qui intéressent beaucoup plus les backpackers qui pensent faire une affaire alors que Rodrigo est vachement mieux!
bref, on sait pas trop ce qu'on arrivera à en tirer, mais en attendant, on joue à la pétanque sur l'esplanade, et on rencontre des gens sympas qui, devine quoi, cher fidèle lecteur qui a tenu jusqu'à la fin de ce message, cherchent à vendre leur van.

lundi 3 mai 2010

eau c'est beau

on a continué notre périple, et la pluie n'a presque pas cessé de nous embêter. Du coup on n'est pas allé à Fraser island, ni aux whitsunday islands (mais pour ces dernières on a encore un espoir), mais on a fait du rodéo sur un cheval mécanique, du toboggan sous des cascades, et on a retrouvé Pierig (à l'heure...).
Nous sommes donc tous les trois à Cairns depuisune semaine, et on en a profité pour aller faire de la plongée. On a pris un cours pour apprendre à terme à plonger tout seul (enfin à 2). On a d'abord fait quelques exercices dans la piscine : nos premières sensations à respirer sous l'eau! on a aussi passé un examen théorique, mais le prof donnait les réponses alors on a eu tout bon. par contre c'était très fatigant, on n'avait pas l'habitude de faire autant de choses, en plus ça s'enchainait sans s'arrêter presque.
apres deux jours de formation, on embarque pour une croisière de trois jours sur un gros bateau, avec une 25aine de gens. Il y a une très bonne ambiance, d'autant que plonger dans la mer, c'est trop bien! surtout sur la grande barrière de corail, dans une eau à 27°C, pleine de coraux et poissons multicolores, avec des des des des des clams géants et des sapins de noel qui disparaissent des qu'on les approche, des tortues, des requins, des raies, des trucs bizarres on sait pas si c'est des limaces ou du corail, des crevettes de l'espace (encore mieux que la mouche de l'espace), des nemos... on est encore tout étourdis!
Marie et moi sommes même des advanced divers, on a plongé à près de trente mètres!
sinon dans l'eau c'est rigolo on monte et on descend selon comment on respire. et là on n'est plus sur l'eau mais on a l'impression de tanguer quand même (mais on n'est pas bourré je vous vois venir).

on essaye de mettre des photos en ligne, ça viendra au fur et a mesure...

mardi 13 avril 2010

une journée avec Rodrigo

Deuxième post en moins de 5 minutes! Agnès a écrit celui-là, mais allez voir aussi le mien en dessous (même s'il n'est pas passionnant, vous pouvez dire que le mien est mieux).

Vous devez vous demander à quoi ressemble notre quotidien, donc on s'est dit qu'on allait vous décrire une journée classique dans le van.
Lever entre 6h et 10h, en ce moment plutôt vers 6h. Sortir la table, déplier ses pieds, sortir le gaz, le double bruleur, le brancher au gaz, sortir des chaises (faire attention de mettre bien les teuteus dans les bidules, sinon ça risque de casser la chaise à terme), une casserole, mettre de l'eau dedans, bien refermer le bidon pour pas qu'il s'écoule sur le matelas quand on roule, faire chauffer de l'eau, sortir thé, tasses, bols, cuillères, lait en poudre et céréales. C'est parti pour le petit déjeuner.
Le matin est souvent assez calme, et il y a de la lumière, on en profite pour lire (en anglais bien sûr).
on utilise le reliquat d'eau chaude pour "nettoyer" nos bols. Les tasses à thé de toute façon restent "propres".
Avant de partir, on vérifie le niveau d'eau et celui d'huile de temps en temps. On se dit qu'on vérifiera la pression des pneus. Il faut aussi remttre la guitare et le panneau/rideau en carton sur le lit.
On roule. Et là on se dit qu'il faudrait trouver des toilettes assez vite, parce que le caca time is on.
On roule à nouveau. Environ une heure après on se demande où on voulait aller au fait, alors on fait une pause pour étudier la carte et le lonely. Bon, on trouve un endroit, et là selon où on est notre emploi du temps varie : baignade sous une cascade ou à la plage, ou petite marche pour aller voir un point de vue ou deux... des fois on déjeune vers midi, des fois vers 16h, des fois des légumes (si si même moi j'en mange), des fois des barbecues (il y a des barbecue à gaz publics un peu partout en Australie), des fois des pates...
Tous les 2/3 jours on doit faire le plein d'eau. Le plus souvent on le fait dans les stations-service, en même temps que le plein d'essence. Le plein d'eau consiste à remplir notre bidon de 20L, et une multitude de bouteilles qui ont déjà traversé beaucoup d'états australiens.Si on ne le fait pas a la station service, il faut trouver un endroit avec de l'eau potable (ce qui n'est pas toujours le cas), et un robinet assez pratique (ce qui est encore plus rare). Et la vaisselle? ben souvent là ou on prend de l'eau, mais pas dans les stations-service tout de même, plutot dans des toilettes publiques.
Et la douche? on profite des douches de plage, même si elles sont froides, et de temps en temps on s'offre une nuit dans un camping pour savourer une douche chaude.
Parfois, on va sur internet. En général on cherche une bibliothèque, mais on essaye parfois aussi d'utiliser le wi-fi du mac do, mais il est très capricieux.
Bref outre ces formalité on passe notre journée à profiter de l'endroit où on est, et si possible avant que le soleil ne se couche, on cherche un endroit où dormir.
Qu'est-ce qu'un bon endroit où dormir? idéalement il a une jolie vue, mais souvent ces endroits sont interdits au camping. On évite les endroits où il est clairement marqué qu'on ne peut pas rester, ou bien trop proches d'un camping. Une parcelle de terrain à vendre en haut d'une colline, c'est super. Un endroit dans les bois ou près d'une rivière aussi. L'important étant d'être assez loin de la route pour ne pas entendre les voitures ni qu'elles nous voient. Des fois on demande à des gens si on peut dormir sur leur propriété. On peut aussi dormir sur des aires d'autoroute où il est autorisé de rester 24h, mais je vous rassure de suite ça n'a rien à voir avec les aires en France, d'ailleurs c'est pas vraiment des autoroutes. Et dans les parce nationaux on peut camper pour pas cher, on y va des fois.
Critère très important : on doit pouvoir faire pipi à l'endroit choisi. D'où la difficulté à dormir en ville.

Une fois arrivées, c'est reparti pour le grand déballage : tables, chaises, gaz, bruleur, de quoi manger et préparer à manger. La lampe parce qu'il fait nuit à 17h30. On s'asperge d'antimoustique (c'est leur moment favori), et on fait bruler une spirale pour les faire fuir. On dîne,puis on va dormir. Enfin on veut dormir, mais d'abord quelques épreuves : ranger ce qu'on a sorti. Des fois on laisse la table et les chaises dehors, mais pas trop souvent quand même. Il faut mettre la guitare côté passager, la poubelle aussi, mettre les "rideaux" : le pare soleil a l'avant, le truc en carton sur le côté, le rideau latéral cousu par marie, le pare soleil a l'arrière lui est déjà en place (ce qui ne nuit pas a la visibilité, le rétroviseur intérieur de rodrigo étant dans la boite à gants). Il faut aussi mettre en place la moustiquaire, suspendue à des bambous par un système ingénieux d'anneaux faits en fil de fer n°4. On fait donc coulisser la moustiquaire, et on fini son installation grâce à une pince à linge. On ferme Rodrigo, enfin tant qu'il ne fait pas trop chaud, extinction des lumières et au dodo!

de retour en Australie

Bien le bonjour
On est maintenant sous la pluie, c'est bien embêtant, alors on s'est dit qu'on allait mettre à jour le blog. Et qu'on allait vérifier la pression des pneus. Bon ça on se le dit à peu près tous les jours, mais on le fait rarement.

Nous étions donc trois à partir d'Auckland pour le Northland, avec un objectif, plus qu'un objectif, un rêve : nager avec les dauphins. Alors on commence par faire du snorkeling. Le monsieur des locations de masques & co est très gentil, on a des combinaisons intégrales pour le prix des shorty, agnès en a même une à sa taille, ce qui est fou. La mer est agitée alors on ne voit pas grand chose au début, mais finalement on voit une stingray et ça fait un peu peur. On voit des poissons bagnards, et d'autres trucs, c'est bien. Le soir, on trouve un endroit pas top pour dormir, y'a des maisons partout c'est dur de trouver. Mais du coup la dame de la maison à côté vient nous voir et nous propose de dormir dans son jardin. On a le droit à une tasse de thé, à caresser des chatons plein de puces et une discussion pas très longue parce qu'on est bien fatiguée. Elle ne roulait pas sur l'or, sa maison était de bric et de broc, mais elle était prète à nous faire à manger si on n'avait pas prétendu avoir déjà manger.
Le matin, réveil très tôt pour arriver à l'heure pour les dauphins. On a juste le temps de faire caca dans les toilettes de je ne sais plus quel architecte, de garer Rodrigo et de prendre les maillots de bain, et hop sur le bateau. Il fait pas très beau, mais bay of Island, c'est quand même beau. toujours pas de dauphin. Grr.  et puis hop des dauphins, ils sont autour du bateau, y'en a qui sautent hiiiii. Mais on ne sait toujours pas si on va pouvoir nager avec parce qu'ils n'entrent pas assez en interaction avec le bateau, alors ça veut ptêt dire qu'ils veulent pas voir ces machins bizarres avec des palmes jaunes qui vont même pas vite. On est triste. Mais finalement le gars nous dit que c'est bon, on peut nager, mais il faut être super fort à la nage, il faut nager en free style (=le crawl??) sans s'arrêter. On hésite du coup. Mais on y va, plouf dans l'eau à 21°, on nage on nage on nage pour les rejoindre. Mais ils sont déjà partis, bouhh, on n'en peut plus et on n'a rien vu. Le bateau vient nous chercher et nous ramène plus près. Et là ça y'en on en voit plein qui viennent tourner autour de nous. On fait du bruit, on plonge et on tourne pour les intéresser, y'en a qu'on peut toucher tellement il sont près. Mais il ne faut pas les toucher car on a des trucs sur la peau qui peuvent être pas bon pour eux et leur donner des maladies horribles. Il nous regardent avec leur yeux (ouioui, avec leur yeux!) hiiiiii.  Et c'est fini, on a froid, mais c'était trop bien. Nadine a réalisé son rêve, et en plus elle en a un autre : nager avec les dauphins à nouveau.

(bon voilà un épisode que j'avais oublié de raconter, mais qu'Agnès me fait me remémorer : au retour des dauphins, on se balade un peu dans la ville et je vais poser les maillots de bain dans le van pour que ce soit plus pratique. Et puis au retour de la balade, bah je retrouve plus les clés : elle sont sur le lit de rodriguette qui est toute fermés. Je m'en veux beaucoup, mais j'arrive quand même pas à ouvrir une fenêtre. Je vais demander conseil à la bakery d'en face, qui me disent d'aller à la police, je vais à la police, la dame est très gentille et me propose d'appeler pour moi. Un coup de fil à un garage du coin : 100$. Un coup de fil à l'AA (automobile association, parlesquels on est sencés passer quand on a un problème) : 140$ mais ils nous disent qu'il y a un garage à côté. On (enfin la dame de la police) appelle le garage : 45$ et il peut être là dans 10 minutes. On papote avec la dame, le monsieur arrive avec des coussins gonflables et du fil de fer de diametre 8, avec lequel il arrive à ouvrir la fenêtre. Les 45$ passent de main en main, on retrouve rodriguette, et on se dit qu'on aurait pu voler une voiture. ça se finit bien!)

Bon après tout ça on va dans le nord, c'est chouette, il fait beau, on trouve des endroits bien pour dormir, on se prélasse, puis on roule beaucoup parce qu'on est à la bourre, et du coup on rate de peu notre dernier coucher de soleil sur la plage. Puis on retourne chez Manu à Auckland, qu'est pas là mais nous a laissé les clés, et qui toujours aussi gentil, vient nous chercher à l'agence où on rend le van. C'est cool, on aurait mis 2h à rentrer. On réserve la navette pour le lendemain aux aurores, après avoir réfléchit très fort aux changements d'heure.

Errance dans l'aéroport d'auckland, achat de jeux en duty free pour faire passer l'avion.

Arrivée à l'aéroport, récupération de nos bagages, et réflexion sur le moyen d'arriver au van qui est dans une lointaine banlieue. Le monsieur de l'aéroport est très gentil, et il nous trouve deux argentins qui vont presque au même endroit que nous, ça devrait faire baisser le prix des navettes. Mais les gars des navettes sont patibulaires, alors on décide de louer une voiture. Le permis de conduire de l'argentin perdu, et une bonne heure de conduite plus tard, on arrive à Rodrigo.
On essaie de le démarrer, on n'y arrive pas du tout. Mais on a oublié qu'il faut le démarrer par le bouton en dessous, et pas par la clé. Je crois que ce bouton est le meilleur antivol du monde, les garagistes ne le trouvent jamais, et nous non plus. Rodrigo démarre sans problème, on le laisse tourner pour recharger la batterie et pas péter une durite. Mais là, fumée et liquide de refoidissement par terre nous inquiête. On arrète évidement. Bon on a peur, mais deux jours plus tard (parce qu'on est le dimanche de Pâques, c'est peu pratique), un garagiste nous dira qu'il a pas de fuite. On ne va pas passer la soirée avec les argentins sur le bateau de leur pote, mais on ira le lendemain, quand eux ne seront pas là parce qu'ils n'auront pas trouvé comment rentrer.

Depuis qu'on est en Australie, on est remontée de Sydney à Brisbane, y'avait pas grand chose à faire, quelques cascades et baignades, quelques plages chouettes, des points de vue pfouuuu. Notamment une balade de 2h dans la forêt humide de Cathedral rock national park, avec l'ascention desdits rock, et pfouuu c'était trop beau. Bon en fait si y'a des trucs chouette, mais là il pleut alors on peut pas les voir.

dimanche 28 mars 2010

Qui dort, Nadine

Nadine nous a rejoints alors que Patate était sur le départ. Elle a un peu eu peur au début parce qu'on dormait avec un bonnet, mais c'est bon, elle est rassurée, elle a pu ranger le bonnet et elle passe je crois de bonnes vacances avec nous. Quant au titre, c'est pas tellement qu'elle dort, c'est qu'elle se couche tôt, mais du coup elle se lève tôt aussi (plus tôt que Marie, donc pour situer par rapport à moi quand elle se lève c'est encore hier pour moi).

Tongariro alpine crossing :

Nous voulions faire une rando de 5 jours, motivées, mais le temps capricieux nous a fait comprendre qu’il valait mieux revoir nos ambitions à la baisse. Finalement, nous nous sommes contentées d’une grosse rando de 6 à 8h mais en une journée. Nous sommes parties de bon matin, mais avons été retardées d’une heure pour cause de mauvais temps. Heureusement nous avons quand même pu partir, en espérant que le temps se découvre un peu.

Le début de la rando est très facile, ça monte à peine. On voit un petit peu le paysage, malgré la bruine et les nuages qui nous entourent. Puis, il faut grimper des escaliers. C’est faisable, alors on fait. Par contre on pénètre dans le domaine des nuages. Le vent en profite pour se lever. On ne voit plus qu’à environ 5 mètres. On se dit que ça doit être joli quand c’est dégagé. On progresse, et on s’inquiète. On ne voit toujours pas grand-chose, il fait froid, on voit des gens faire demi tour, effrayés par le vent. Pourtant il ne paraît pas si méchant. Un peu plus loin, un peu plus haut, on comprend pourquoi : le vent souffle, souffle, souffle tellement fort qu’on a peur de s’envoler. Mais on prend notre courage à deux mains, et la main de Nadine avec la troisième, et on grimpe, grimpe, grimpe, en se disant que les nuages alentours ne cachent pas des précipices mais le pays des bisounours. Arrivées au sommet, on redescend un peu et constate qu’on est un peu à l’abri du vent : c’est l’heure de manger nos sandwiches au saumon et au foie gras (merci maman). Le paysage est semblable à un grand chamallow blanc. L’homme à la tenue orange fluo et son compagnon de rando, que nous avons croisés plusieurs fois au cours de l’ascension, s’arrêtent eux aussi non loin de nous. Lorsqu’un rayon de soleil arrive à traverser les nuages, nous crions donc tous ensemble de joie, complices dans l’adversité, et nous entamons de suite une danse du soleil. Le résultat est mitigé, enfin nuageux. Mais un autre rayon de soleil apparaît, puis encore un autre. Bientôt, on voit la plaine, puis un lac qui a l’air très bleu, mais on n’a pas le temps de le prendre en photo. Le lac finit par revenir, puis un autre, vert cette fois, et encore un autre au loin, et enfin, on aperçoit le paysage en entier : c’est magnifique. Pendant plus d’une heure, nous restons dans l’extase tout en avançant petit à petit. On finit par atteindre le lac qui était au loin, c’est très beau aussi. Le ciel est complètement dégagé, on commence même à avoir chaud ! Mais la descente n’en finit pas, et on en a plein les pattes. Mais on est trop fortes, alors au bout de 8h d’effort (on est fortes, pas rapides) on arrive à la fin de notre périple. Fatiguées, mais heureuses.


La Terre se drogue : elle fume

Les paysages volcaniques de la Nouvelle-Zélande sont vraiment surprenants, et nous rappellent que la Terre est un animal comme les autres : elle pète, en faisant pffffffchhhhhhouuuuu, elle rote en faisant des bulles dans la boue (ou l’inverse selon Nadine), m’enfin dans tous les cas ça sent l’œuf pourri. Elle doit pas beaucoup prendre de douches (oh la dégueu… hum !). Elle fume, même dans les lieux publics. Elle crache de l’eau pétillante (pas vous ?) sous forme de geysers. Elle met des fringues de toutes les couleurs tout ça pour faire son intéressante. Elle fait des pipis multicolores eux aussi, ça fait des flaques allant du vert fluo au bleu turquoise en passant par d’autres trucs. La Terre est un animal à sang chaud : elle peut réchauffer une piscine naturelle au grand bonheur de nous. Mais on pue après (enfin ça dépend si on compare à avant).

Les oiseaux : ça fait pas peur mais ça peut faire mal

Ici, il y a plein d’oiseaux qui ne sont pas ailleurs. Le Tui, bien sûr, symbole de la bière nationale, qui peut imiter le cri d’autres oiseaux. Le kea, gros perroquet qui ne semble pas si coloré de prime abord mais si en fait il est vert, et quand ses ailes se déploient on voit qu’elles sont rouges aussi. Il faut savoir que le kea mord, je peux témoigner, ça fait mal. Bon si on met pas ses doigts dans le grillage comme une imbécile il mord pas. Par contre il est très curieux, il aime bien boire et manger ce que les touristes en sports d’hiver laissent sur leur table : café, bière, frites… et il aime bien démonter toutes les parties caoutchouteuses d’une voiture, et ce en quelques minutes. Heureusement ils n’ont pas fait cet affront à Rodigette. Le pukeko, sorte de grande poule d’eau aux reflets bleus et au bec rouge, est très rigolo sur ses longues pattes. Et le kiwi ? le kiwi dandine des fesses quand il court, c’est très rigolo. Il a des narines au bout de son long bec, et il renifle régulièrement. On aime bien les kiwis.


La mer : on s’en lasse pas

De retour sur la côte est de l’île nord, nous retrouvons la mer, toujours aussi belle. Dans la péninsule de Coromandel, on en prend plein les yeux. Le temps est aussi variable que les huitriers ou que la Bretagne, on ne sait plus sur quel pied danser : il fait beau, il fait froid, il y a du vent, il n’y en a plus, il fait chaud, c’est couvert, il pleut, c’est à nouveau dégagé… L’avantage c’est qu’on voit le soleil tous les jours. Alors que ce dernier se couchait, nous sommes arrivées à une plage magnifique (nan mais vraiment), et Nadine remarqua alors la présence de dauphins (énooormes) tout près de la côte. Deux minutes plus tard Marie et moi étions à l’eau : on a nagé… pas loin des dauphins, qui nagent bien plus vite que nous, c’est pas juste. Bon on n’a quand même pas perdu notre baignade, on a vu un coucher de soleil splendide, dans une eau transparente (et trop fraîche pour Nadine). Et puis les dauphins, on compte nager avec eux dans le Northland où nous passerons notre dernière semaine en Nouvelle-Zélande.

lundi 15 mars 2010

photos

de nouvelles photos sont arrivées :

just in case you don't guess what this message is about... here are some photos:

in english for the kiwis

I’ve promised I’d do my best to write something in English, so that is what I am doing. I wanted to translate the message but I had a look on the title and well, it’s just impossible. I will just tell how I ended up writing in English, and I’ll try to sum up my journey in the south island.

While Marie and her boyfriend were playing cards in their hotel room, I found a good place to stay in the DOC camping ground not too far from Wellington. I did a short walk in the wood before spending my first night alone in Rodrigette (that’s the name of my fabulous campervan, and no, you cannot drive it if you’re not Marie, my sister or me). The next morning, I saw those guys having breakfast near me and Rodrigette since I was close to the “kitchen”. I noticed that one of them was still in his sleeping bag, which was a proof that they should be good persons. This feeling was confirmed when I went to the kitchen to wash my dishes, and the boys asked me quite worried if I needed to cook something: indeed the kitchen was quite a mess. Anyway I knew then that they were gentlemen, so I asked them whether I could walk with them if they intended to do so. So they did, and we had this lovely walk under the trees, along the river, and in the river for the last 500m. Then we played games that made us drink no alcohol, they showed me philosophy books, and later one of them did not run half naked around us. We also ate those sausages that contain about 20% of meat, including pork, and cheese in the middle. I had such a good time with them that it was hard to leave them, but one of them gave me his hat which is the most beautiful hat in the world and which I look at when I feel nostalgic of that week end.

Fortunately I went on traveling, with Marie and her boyfriend Patate, and the south island is really beautiful. I love the coasts, the mountains, the lakes, the blue water of the lakes and of the rivers, the glaciers, the sounds, the little blue penguins, the yellow eyed penguins, the I don’t know their names but let’s say birds, the fur seals, the humpback whale, the dolphins, the black coral which is white, the starfishes with 11 legs… But I hate sandflies. They are useless and mean.

now I'm back to the north island, and my sister is here, yeeeehhaaaa!

dimanche 14 mars 2010

il - sudoku - leur chat - (r)oyan - te

Nous en étions aux phoques. Nous avons rencontré une petite fille (enfin nous avons d'abord rencontré son père), et nous avons fait des tresses avec des herbes et nous sommes allées dans les grottes maison avec elle. Elle s'approchait près des bébés phoques et des vagues qui s'éclataient contre les rochers ; Agnès et moi avions du mal à nous empêcher de faire nos mamans.

Il faut qu'Agnès écrive en anglais. Elle a rencontré des gens au camping du DOC pendant que je retrouvais Patate à Wellington. Il lui ont donné un chapeau Tui (la kronenbourg locale) orange, en serviette éponge, du plus bel effet en toutes circonstances. Du coup en échange elle a promis de leur écrire un truc en anglais. 

La montagne ressemble à un flamby, sauf qu'au lieu du caramel, c'est de l'acide et du coup ça a fait des trous. C'est ptet un peu loin du flamby au final.
Le lac c'est de la crème anglaise qui serait bleue.

Pendant qu'Agnès découvrait la joie de la saucisse au fromage avec 20% de viande d'origine inconnue avec ses kiwis, nous découvrions les petits sylvains maoris avec te papa, qui n'est pas votre père mais un musée.

Et on a pris le ferry pour aller sur l'île sud aux couleurs chatoyantes. ça commence avec la mer et des montagnes toute jaunes en toile de fond, elles ont pas l'air vraies, mais en fait si, on les a traversé on a bien vu. Puis la péninsule à côté de Christchurch, qu'est ben chouette, mais qui a un village français qu'a pas grand chose de français. Et il y a du vent de fou, la tente faisait flapflapfpchouuu (et bien sûr, pas de vent quand on s'est couché, on n'avait pas mis les tendeurs, on a dû se relever dans la nuit pour les mettre). Bon Agnès n'a pas passé une nuit super dans le van non plus.

On est aussi allé camper au lac, comme des ados dans un film d'horreur américain, mais on a pas vu de zombies au grand damne de Patate. on a dormi aussi à cannibal bay, mais pas de cannibal non plus.

Les lacs. Bah y'en a des chouettes : bleue opaque un peu turquoise avec des montagnes pelées derrière. Des lacs aux euax presque noires avec des montagnes toutes déchirées qui tombent dedans.
Et des montagnes qui tombent dans la mer, là où il y a des pingouins bleus, les plus petits du monde qui rentre à la nuit tombée pour nourrir leurs petits, qui ne sont pas aussi petits que ça vu leur façon de dire j'ai faim. et quand ils marchent ils font poutpoutpout en se dandinant tout penché en avant et presque au milieu de nous ; c'est rigolo, mais c'est froid et c'est noir alors on voit quand même pas bien.
Et puis il y a aussi les pingouins aux yeux jaune qu'on peut sauver en achetant du vintage (cheddar vieux de 18 mois, le meilleur. Le Tasty, 12 mois est pas mal non plus. Le jsaipulenom, 24 mois est très décenvant, trop salé. Il n'empêche qu'on aimerait bien changer de fromage des fois quand même. Mais le camembert c'est un truc tout crèmeux qui ressemble au caprice des dieux parait-il).
Revenons aux pinguoins aux yeux jaunes qui sont beaucoup plus gros (50-60 cm, contre 25 pour les bleus), qu'ont voit de jour, c'est beaucoup mieux pour voir. Mais du coup ils ne rentrent pas tous en même temps.Mais toujours en se dandinant, alors c'est rigolo. Tant qu'on est dans les animaux, on a vu plein de fur seals qui sont des otaries à fourrure (mais toutes les otaries ne sont-elles pas à fourrures? et les phoques sans?) des sea lion qui sont des lions de mer, mais pas d'éléphant de mer. On a aussi vu une baleine à bosse, plein de dauphins, mais pas de spermwhale, qui sont je crois des cachalots. En même temps vu leur nom, on ne les auraient pas vus. J'en ai profiter pour piloter le petit avion qu'on a pris, c'était rigolo. On a aussi vu du corail noir qu'est blanc, qu'on ne trouve normalement qu'à des profondeur de 60 à 100 mètres, et là ils était que a 8 mètres parce que les eaux de milford sound sont touteses noir des arbres qui sont sur les montagnes des fjords, et ça fait comme des lunettes de soleil. Tout le sud ouest de l'île ce sont des fjord et des montagnes; malheureusement il n'y a qu'une route qui traverse jusqu'au fjord, et elle n'est rien que pour les touristes depuis que les phoques ne sont plus chassés.

Nous avons aussi tenté une randonnée qui a avorté, pour cause de c'était plus dur que prévu (le gars du DOC (departement of conservation, je vous laisse traduire) avait pas dit qu'on devait traverser plein de fois la rivière et il nous avait donnée une photocopie de carte, et de la pluie était annoncée alors il fallait qu'on avance beaucoup pour pas se retrouver coincé par des rivières, et qu'on (enfin surtout moi) va pas si vite que ça. Mais du coup on a fait la moitié d'une route qui traverse l'île jusqu'à Arthur pass, au milieu de montagne  pfouuuuuuuu.
Je me rend compte que je parle surtout des montagnes et des lacs, mais il faut pas oublié la mer qui est pfouuu aussi. C'est un peu fou comme c'est beau partout.
On est passé par la côte ouest, où on est allé dans un glacier et plouf. C'était un glacier trempé (il pleuvait), il était aussi inoxydable. Y'en avait un qu'était Fox, l'autre était vraix. Le glacier Fox était bien au frontière du réel. Il tue aussi des touristes, on l'appelle Fox Mulder. On a aussi été au glacier Franz, vers Dinan. On n'a pas fait chou blanc, ni vert d'ailleurs.
Les sandflies sont à la nouvelle-zélande ce que l'enfant est à la péripathéticienne : un truc àavec le quel il faut composer (cf. Franz). Si les sandflies avaient le droit de vote, nul doute qu'elles voteraient pour Sar. Ce sont des pourritures communistes.qu'on aimeraient rejeter dans le mazout. Mais Agnès est fière de sa ville comuniste (et moi aussi), de même que les putes peuvent être respectables.

Partie documentaire animalier :
La sandfliy sévie surtout le jour, mais fait chier aussi la nuit quand il y a de la lumière. Elle est attirée par les couleurs fonvcées. Il ne fait pas bon être noir dans cette contrée. Elle sont attirées par les odeurs fortes, ce qui est très dommageable pour nous, notre hygiène ne nous permettant pas de sentir bon les fleurs des champs. Le weka est au contraire une créature tout à fait intéressante : elle ne sert à rien, mais présente l'immence avantage de ne pas piquer. Heureusement, car vu sa taille, il faudrait se aire transfuser. NB : le weka ne vole pas, tout comme le pangolin, et partage avec lui un air ridicule, et des petits qui s'appellent toto.Pendant ce temps, le (op)possum, véritable paillasson pour pneu bien que salissant, exibait ses entrailles.Pour Pâque, la voierie revêt ses plus beau atour en peau de possum. Fin du petit documentaire animalier.

Les panecakes ressemblent à des mille-feuille, d'où leur nom. Ce sont des roches qui poussent sur la côte ouest.
Un instant d'intimité avec rodriguette .
Régulièrement, nous devons partir à la recherche d'eau, qui comme le téléphone, doit être potable. Généralement, après une journée de recherche harassante, nous trouvons notre but dans une station service. Rodriguette aime alors qu'on remplisse doucement son réservoir, car si le débit est trop important, elle nous crache à la gueule.
Cinq minutes dans une station sevice, et Rodriguette prend cent kilo, quelle coquine.

Défi : combien avez-vous trouvé de jeux de mots?

L'île sud c'est bientôt fini, Patate aussi d'ailleurs (et pas parce qu'il est vieux), je suis triste. Mais du coup on a manger du fromage de chèvre et de brebis au petit déj, je suis moins triste. Mais je suis fière de lui : il a tenu plein de jours sans se laver ni changer de vêtement. Bravo Patate.


nombre de verre de vin rouge : une bouteille, mais aussi plein de bière pour les deux autres.
animaux : les rapaces qui bouffent le possums mort sur la route (c'est quand même cool de pas risquer de se prendre un kangourou mas juste un petit possum qui peut pas faire de mal)
km du van : 496 500, mais je sais plus où on a commencé.

lundi 22 février 2010

photos!


quelques photos de sydney, et nos premieres semaines en nouvelle zelande :
http://picasaweb.google.fr/agnesbrun75/20100217SydneyEtLaNouvelleZelande#

samedi 20 février 2010

Nouvelle-zélande, île du nord, partie 1

Ce titre est nul mais je ne trouvais rien. Cet article a été écrit le 17 février. Depuis on est arrivée à Wellington, récupérer Patate, je suis contente.

On a vu plein de trucs depuis le temps, et ça ne nous a pas déçues :
Paysages
Des plages de sables noirs (ou des fois noir et blanc, avec le noir qui reste accroché au jeux d'échec de voyage), avec plen de bout de bois dessus, les tempêtes en ramenent plein, parait-il. Et il y a la mer turquoise autour, et puis des vraies falaises qui tombent dedant. Et c'est tout valloné, tout vert et jaune, elles sont chouettes les colines ici! Pour situer, on a fait tout l'est de l'île, qui est bien isolé. On est maintenant à la pointe sud, et on se dirige vers Wellington...

Gens
On a passé une soirée avec un vieux pêcheur illétré, et un hollandais qu'avait tout dans la tête, rien dans les main, contrairement au dit pêcheur. Il était pas très facile à comprendre et finissait toutes ses phrases pas "hey".
Puis on est tombé un peu au hasard dans un marae : une sorte de salle communautaire des fête école sacrée des maoris. Comme on savait pas trop si on avait le droit d'aller voir de plus près, on a demandé et puis on s'est retrouvée à être accueillies en bonne et due forme (il y avait un meeting de prévu pour les étudientes en histoire maorie). Enfin pas tant que ça, ils avaient leurs vêtements de tous les jours, mais le gars a fait un dicours pour nous (il croyait au début qu'on était allemendes, du coup ils ont tous bien rigolé). Les filles ont chanté une chanson et c'était super beau. Nous avons chanté à notre tour, et c'était pas super beau (la version de j'ai du bon tabac à trois voix, voir quatre ou cinq vu mes changement de ton). Nous avons aussi déposé notre offrande (bah oué quand même c'est plus ou moins payant, et on savait pas trop à quoi s'attendre,  alors on savait pas trop combien donner). Puis après nous sommes allées prendre le thé et manger avec eux. Et nous avons assisté au début du cours, et chacun s'est présenté ; les filles avaient entre 20 et 65 ans, elles venait de une ou deux ou trois colline de là. Nous sommes allée à la plage l'après-midi, puis nous les avons retrouvé pour le diner, la soirée, la nuit dans le marae, et le petit déj, où trois d'entre elles nous ont montré les chants accompagné des poi (sorte de boule qu'elles font rebondir en rythme sur leur bras). Elles nous ont appris une chanson et fait essayer les poi, et nous ne sommes pas très forte.

Animaux
Agnès, partant d'une plage pas belle du tout, dit : "c'est quoi cet oiseau qui ressemble un à un pingoin?". Et c'était un pingoin, encore un peu bébé avec plein de duvet autour du cou. Nous nous sommes approchée très près, et nous ne comprenions pas pourquoi il partait pas. Mais en fait il est parti avec un petit cri et une patte blessée. Il est retourné sur la plage un peu plus loin ; nous étions très triste de l'avoir embêté et Agnès voulait l'adopter.
Là d'où j'écris, j'ai vu sur la mer un peu déchainée, et sur des rochers plein de phoques à fourrure. Ils sont plein, ils sont mignons, mais ils sont gros et ils font un peu peur. Surtout quand ils grognent pas loin alors qu'on ne les avait pas vu.

nombre de verres de vin : quelques uns...
km du van : on a du faire un peu plus d'un milliers de km en deux semaines. Notre moyenne baisse!
animal : les canards cygnes noirs qui font des trucs bizarres.

mardi 9 février 2010

qui veut voir de nouvelles photos?

on essaye de se mettre à jour, mais je ne sais pas si on y arrivera, en tout cas voici quelques photos de janvier, le début du séjour de Christine : http://picasaweb.google.fr/agnesbrun75/201001ApresLaTasmanie#

Nous parcourons l'île Nord de la Nouvelle Zélande à bord de Rodrigette, que nous avons louée pour notre séjour au pays des kiwis. Rodrigette dispose d'un confort auquel nous ne sommes pas habituées : un lit plus large que celui de Rodrigo, qui se transforme en table+banquettes, mais surtout un frigo (du beurrrrrre! salé évidemment), un évier (même si l'eau met des heures à couler puis à s'écouler), et une cuisinière. + de multiples lampes qu'on a dû réparer mais maintenant on est bien. On a déjà pu dormir une fois dans des collines et deux fois au bord de la mer. On fait attention sur la route parce qu'on roule toujours à gauche mais apparemment il y a priorité à droite, on ne comprend pas pourquoi en tout cas c'est très étrange. Les plages sont très belles, et le long on peut voir des collaises, enfin c'est comme ça qu'on les a appelées, parce qu'on dirait des collines mais elle tombent presque à pic. La faune est rigolote, on a vu un oiseau qui marchait sur la route et qui a sauté au dernier moment pour nous éviter, et aussi de grands oiseaux voler au dessus de la mer avant de plonger (mais vraiment plonger, tout verticalement) pour attraper des poissons, c'était impressionnant. Sinon pour l'instant on n'a pas été gênées par l'accent local, pourvu que ça dure.

nombre de verres de vin : une bouteille de champagne à la framboise pour baptiser Rodrigette (enfin on l'a bue hein, on l'a pas cassée contre le van)
animaux : le pigeons punks mais leur crête c'est un peu une houppette
km du van : environ 492000 + 400 qu'on vient de faire (elle est pas toute jeune rodrigette)

vendredi 5 février 2010

notre nouveau numéro de téléphone

Après une étude de marché très sérieuse, comparant carte de téléphone, carte utilisable sur un téléphone public (une denrée rare ici il paraît), carte utilisable sur un portable vodafone, nous avons choisi un autre opérateur, et notre numéro est :
00 64 22 6556 770.
Dites nous si vous venez en Nouvelle-Zélande et que vous prenez un portable, on pourra vous envoyer 100 textos gratuitement!

kiwis, nous voici

ça y'est on est arrivé, après une longue journée :
réveil super tôt pour prendre le bus, que l'on rate parce qu'on a regardé l'heure du van qui est en retard d'une demi-heure. C'est pas très grave, mais on se retrouve en pleine heure de pointe et le bus a une demi-heure de retard, du coup on court pour prendre le rer local et ne pas rater le bus pas cher qui va a l'aéroport, on court encore pour trouver ledit bus qui a décidé de se cacher à l'étage BL (comme bus lane, mais on croyait qu'on était déjà aux bus lane). Mais comme le bus est gentil, il nous a attendu. On arrive donc  l'aéroport à l'heure prévue. Et on peut donc faire les transfert de sac : j'arrive pile à 20 kg et agnès à 18,7 (il faut dire qu'on a deux tentes, un matelas gonflable, plein de bouquins (parce qu'on travaille pour la fac quand même) et plein d'autre trucs).

L'avion se passe bien, il nous nourrit un peu, ça tombe bien on avait oublié de le faire, il ratrape même son retard, on a à peine le temps de sortir pour récupérer les bagages, à peine le temps de faire pipi pendant qu'ils examinent les tentes. On sort plus vite que s'il n'y avait pas eu de contrôles.

Puis on arrive à l'auberge, qui est très agréable, et on fête tout ça dans un restau thaï.
Maintenant il faut qu'on fasse les trucs chiants : réserver un ferry entre les deux îles, trouver une carte sim bien pas cher, une carte d'appel international bien pas cher. On n'a pas très envie.

à bientôt pour de nouvelles aventures dans rodrigette!

lundi 1 février 2010

Avant de partir en Nouvelle Zélande

Sur la route
Le temps n'étais toujours pas clément, alors on a continué d'avancer vers Sydney, en s'arrêtant de temps en temps : pour aller faire une marche sous la pluie dans une végétation luxuriante le long d'une rivière pour aller voir une grotte dans laquelle on n'a pas pu rentrer, pour voir des plages aussi et surtout.
On a aussi vu de nouveaux animaux : un truc bidule qu'on a eu de la chance de voir, mais dont le nom est imprononçable, bon c'est un petit rongeur je crois, des oppossums (dont Christine est fan) qui sont trop mignons quand ils se grattent contre un arbre, un wombat de jour (on en avait rapidement aperçu un de nuit en Tasmanie) :
c'est trooop mignon, on dirait un gros nounours/koala (je suis fan, Marie aussi, en plus ils ont une démarche rigolotte), de nouveaux perroquets rouges et bleus... On a aussi vu des kangourous, c'est toujours chou les kangourous.



Les blue mountains

Une fois un premier brouillard bruineux dissipé, on a plutôt eu beau temps dans les blue mountains (Christine a pu expérimenter sa première -et dernière- journée sans pluie). On était motivées, alors on a fait une marche de 3h3O.
Ca commençait le long de la falaise, avec une vue superbe sur la vallée et les falaises, avec des fougères arborescentes en chemin, plein de points de vue, presque que du plat... Bref, des conditions idéales, sauf que Christine a découvert qu'elle n'appréciait pas tellement les à-pic sous ses pieds, du coup elle ne s'approchait pas trop du bord. Sauf qu'il y a une partie de la balade où il faut descendre beaucoup de marches (environ 45min de descente...), et là c'est assez impressionnant. Du coup elle ne faisait pas la fière, mais elle a surmonté sa peur. Une fois en bas c'était plat mais ça descendait un peu de temps en temps, laissant présager une remontée fatigante... effectivement. Christine, forte de son entraînement quotidien avec les marches de la gare de Poitiers, est partie la première, et elle a tellement tracé qu'on ne l'a revue qu'en haut. Nous on faisait des pauses de temps en temps, histoire de reprendre notre souffle, parce que ce n'était que des escaliers. Certes ils ne tombaient pas dans le vide cette fois, mais on n'a pas trouvé que c'était facile. Heureusement le cadre était chouette : ombragé, le long d'une rivière qui faisait de petites cascades de temps à autre. On a achevé la balade en 3h, pause déjeuner incluse, alors on est fières. Par contre on avait eu notre dose de marche(s), donc on a été moins ambitieuses par la suite, ce qui ne nous a pas empêchées de nous balader le long d'une autre rivière pour aller voir des chutes d'eau et puis se détendre dans les trous d'eau, au soleil, si si.



Sydney
Maintenant on est à Sydney, qui n'est pas la capitale de l'Australie (c'est Canberra) mais qui a 13,73 fois plus d'habitants qu'elle. On est arrivé avec Christine qui n'a pu y passer qu'une journée, mais on en a bien profité. On a pris un ferry pour aller à Manly, une des plages de la ville, du coup on est passé juste devant l'opéra de Sydney. Il est très beau mais moins blanc que ce qu'on imaginait, et en fait il est recouverts de carreaux/écailles. On a pu les étudier de près puisque la terrasse de l'opéra est accessible à tous.

On n'y verra malheureusement pas de spectacle vu les prix exorbitants et notre incapacité à nous mettre sur notre 31.
Du ferry, on voit aussi le pont, bref, on en prend plein les yeux.
La plage dans la ville, c'est vraiment bien, Christine se voyait bien vivre ici (alors que la Seine ne lui suffit pas). On a quand même dû la ramener à l'aéroport, et depuis, on dort en proche banlieue et on va en ville régulièrement. On a eu une journée grand nettoyage de printemps en été de Rodrigo, il est méconnaissable. On a aussi bu quelques bières avec un mec originaire des Fidjis dans un pub du coin. Il était sympa, mais on ne comprenait pas tout, lui non plus ne nous comprenait pas toujours d'ailleurs. Le pub était orné d'au moins une vingtaine d'écrans TV, retransmettant les courses hippiques sur lesquelles on pouvait parier en direct, leurs résultats, ou bien d'autres sports comme l'open de Melbourne et d'ailleurs on pouvait peut-être aussi parier dessus. Un peu plus tard les gens se regroupent autour de tables de poker, c'est assez surprenant. Promis, on n'a pas joué d'argent.

Et après...
Dans deux jours, on part pour Auckland, on laisse Rodrigo ici, on le trompe avec un van de location qui aura l'avantage d'être sur place, et en plus il sera mieux équipé (enfin il n'aura probablement pas cette magnifique moustiquaire coulissant sur des bambous).

mercredi 27 janvier 2010

de nouvelles photos sont arrivées, même si elles datent de l'an dernier...

elles sont là : http://picasaweb.google.com/agnesbrun75/SelectionFin2009

mardi 19 janvier 2010

quels sont les animaux les pires d'Australie?

message écrit le 17 janvier par Marie
Ce ne sont pas les dangereux serpents, araignées, crocodiles d'eau salées (rapellons que ceux d'eau de source sont timides), méduses tueuses. Ce ne sont pas non plus les kangourous qui se jettent sous vos roues, ni leurs compères émeus, wombat, koalas, possums, wallabies. Ni même les moustiques qui pourtant sont quasi partout présents et parfois très agressif au crépuscule. Nononon !
Ce sont les mouches, simples mouches (bon parfois y'en a des qui piquent dans le tas). Simples mouches, mais mouches par milliers partout, qui quand vous avez fait cuire votre "special price" de viande d'agneau sur un des nombreux barbecue mis à votre disposition, vous entourent, vous et votre précieux repas. Du coup, vous mettez assiettes et viande sous la moustiquaire à chapeau et mangez le plus vite possible et chassez avec vos doigts gras les mouches qui arrivent quand même à rentrer.

On doit quand même dire que le pire est passé, il y en a quand même moins maintenant que sur la côte ouest.

Qu'a-t-on fait depuis la dernère fois?

Je ne sais pas ce qu'on a fait la dernière fois. Mais en gros, après avoir pas mal glandé à Melbourne (merci Maëlenne et Dave), on a laissé Pierig à l'aéroport et on s'est envolé pour la Tasmanie.

La Tasmanie, le stop et la rando

On voulait faire une rando là-bas, et sur les conseils d'un gars d'un magazin de rando, on a choisit les Walls of Jerusalem. Pas du tout pratique, ils sont en haut au milieu et nous on arrive en bas à droite. Sans grand espoir, je mets une annonce sur www.gumtree.com, et bam, un gars nous propose un lift de l'aéroport à Sheffield, un peu plus en haut à droite que l'endroit voulu. Bon on est arrivait à huit heure à l'aéroport, à neuf heure, le gars est venu nous chercher, petit détour par la ville pour aller manger, dix heure, on prend la route... deux heure du mat, on arrive. Il faut dire qu'on est passé par la route touristique, qui est très jolie de jour, mais très pénible de nuit. Elle n'est pas goudronnée, et pleine de tout petit wallabies, de wombats et de possums (nos premiers! et nos seuls...). On en a blessés et tués quelques-uns malgré la dextérité de Sam. Arrivé à Sheffield, point de camping, j'avais une vieille adresse. Sam nous a alors hébergé. Il était gentil Sam.
Premier stop avec le pouce
Le lendemain, on va au départ de la rando en stop, très facile au début (quatre enchainements de stop), mais quand on arrive sur la route qui va à la rando, bah y'a plus grand chose... c'est un cul de sac. On finit par se faire prendre (en stop) par deux australiens qui vont faire une petite rando d'une nuit. Du coup on fait la rando avec eux, petit feu le long de la rivière, pas de truite le soir, mais le lendemain midi, on n'a jamais mangé de sashimi aussi frais! Encore des australiens gentils (et de plus de 40 ans).
Walls of JerusalemIls nous emmènent au départ de la rando, et hop on grimpe là-haut (pfou 2h30) et on passe trois nuit sur un plateau qui ressemble un peu à l'écosse, mais avec du beau temps, c'est chouette. On profite de la non affluence pour se baigner toutes nues, ça tombe bien on n'a pas pris de maillot de bain.
Re le stop
Puis on redecend, on se fait offire des fruits par une dame désolée de pas pouvroi nous prendre en stop, une douche et une visite touristique du coin par deux tasmanien venant s'installer en France. Puis on a suivi des brisbanais qui allait au lac saint-clair (où on s'est pris une bonne saucée, dommage ça avait l'air chouette), et qui nous ramène à Hobart le lendemain.

Suchi pas très bon pour fêter les entretiens d'Agnès au téléphone, puis repos et fromage de chèvre (n'existe qu'en tasmanie) avant le retour sur la terre principale (mainland).


Christine...   !
Christine mécanicienne
Christine est arrivée, et après une nuit réparatrice sur le parking de l'aéroport (sisi, mais c'est qu'on était trop fatiguée pour trouver un endroit bien), Christine a résolu le mystère du clignotant à l'arrêt qui allume le feu de position du même côté. On croyait que c'était une manière bizarre et inutile de mettre les feux anti-brouillard, dont on ne trouvait pas le bouton. Bah non, c'est juste un feu de position bizarre de chez Volkswagen. Et on n'a pas de feu antibrouillard, y'a pas les fils qui devraient être derrière.
Christine et la pluie
Elle l'a voulu ramener la neige avec elle, mais ici ça donne de la pluie. Qui nous empêche de visiter Williams promontory. On a pu visiter les plages là-bas quand même, où il y avait des milliers de méduses, des toutes petites méduses. C'est aussi le parc de tous les exclus de la société : kangourous noirs, kangourous gays (il portait un collier et des boucles d'oreilles, et c'était sans conteste un mâle).
Depuis on est parti, on a fait un barbecue sans mouches (!), et on ne sait pas trop où on va. C'est trop compliqué depuis qu'il y a plus d'une route.

Au revoir!
Au rythme où on écrit, on vous dit à bientôt en Nouvelle-Zélande.

nombre de verre de vin : je sais plus, pas beaucoup, Agnès a du boire deux bières un jour
animaux : le bébé tout petit wallaby qu'on a pu carresser au camping du lac saint-clair, lui s'en foutait, tout ce qu'il voulait c'était manger, mais nous on était gaga.
km du van à l'heure où j'écris : 275 869

dimanche 3 janvier 2010

Bonne année!


Bonjour à tous, joyeux Noël et bonne année!


Vous devez vous demander ce que nous avons fait pour les fêtes, mais un peu de patience, reprenons là où nous vous avions laissés, c'est-à-dire Adelaide.
Nous avons fini par quitter cette capitale, qui, même si elle est mignonne et offre de nombreux espaces verts, reste une ville. Nous avons rebroussé chemin pour faire découvrir à Pierig la péninsule de Yorke. On espérait y retrouver nos amis de Pines : on leur a envoyé un texto pour leur dire qu'on revenait, mais comme on ne captait pas bien, on n'a reçu la réponse qu'en arrivant : Rob nous disait qu'il ne pouvait malheureusement pas ce soir là. Mais bon comme Pines est un village immense, on est tombé sur lui par hasard, là où on l'avait rencontré la première fois. Il s'était engagé pour le diner, mais avait visiblement bien envie d’écourter son dîner et de passer la soirée avec nous, ainsi que les compères de l'autres fois (Emma et Bollie) qui eux devaient être dispo. On les a retrouvés dans leur maison, facile à retrouver parce qu'elle est triangulaire (même si contre toute attente il y avait deux maisons triangulaires). On s’est invités chez eux pour dîner, enfin pour utiliser leur bouilloire pour qu’on se fasse des noodles, et comme ils avaient déjà mangé on était sûr de ne pas tomber dans le traquenard habituel des Australiens : on leur dit bonjour et ils nous invitent à diner et à dormir chez eux. Bon, quand on est arrivés, ils avaient effectivement fini leur dîner, mais on a été obligé de finir leur canard trop bon à manger en wrap avec une sauce chinoise, yummy. Après un début tranquille (on leur a appris le jeu de la carte), Rob est arrivé, ainsi que Julia, il y avait même sa mère, on a sorti la guitare, le kazoo…

Encore une très bonne soirée. Evidemment on a dormi chez les gens… Ils sont vraiment machiavéliques ces Australiens. Et Emma et Bollie ne se sont pas levés à 5h du mat pour aller pêcher, m’enfin personne n’y croyait.

On a tout de même fini par devoir les quitter, et nous nous sommes dirigés vers le doigt de pied de la péninsule (en forme d’Italie en train de shooter dans la Sicile). En effet cet orteil contient un parc naturel splendide, c’était le pied, ha ha ha ha ! mais vraiment, on a vu plein d’émeus, des paysages splendides qui rappelaient un peu la Bretagne…

On a dormi là bas, mais malheureusement on n’a pas pu visiter le parc le lendemain à cause d’un fort risque d’incendie qui fait peur. On s’est donc contenté des environs, de magnifiques plages de surf aux vagues impressionnantes. On a dormi en haut d’une falaise, et même si la nuit fut agitée à cause du vent qui voulait soulever la tente (dont il a même ouvert la porte, tel un kangourou), nous n’avons pas regretté car le petit déjeuner avec vue sur les dauphins qui passaient en contrebas faisait bien plaisir.

Après un poulet rôti de Noël, nous sommes vaillamment retournés au parc qui n’avait pas brûlé, pour se régaler de paysages délicieux et apprécier la venue des kangourous.

Les émeus, eux, étaient probablement en train de festoyer, on n’en a pas vu un seul. Nous avons donc passé le réveillon dans le parc, et grâce aux parents Brun et au facteur Treguer, on s’est goinfré de foie gras, youpiii !

Le lendemain, des paysages toujours plus beaux, on se baigne dans d’énormes vagues qu’on tente de surfer avec notre body mais qui font plutôt ce qu’elles veulent de nous… On profite du parc jusqu’au coucher du soleil, puis on part, en direction d’Adelaide à nouveau. On arrive là bas le lendemain, plein de motivation pour faire des courses, on avait même une liste, mais pour cause de boxing day (le 26 est férié ici…), point de courses. Dépités, on essaye de contacter Bollie et Emma qui habitent non loin de là, et on les retrouve dans la soirée. Ils sont en train de refaire toute leur maison, du coup ils ne vivent que dans disons 40m², mais leur maison est prometteuse. Ils refont tout, ils achètent de l’électroménager de luxe, ils vont faire une salle de billard aussi, et puis une piscine bien sûr… Tout ça en pensant à revendre dans quelques années et se faire des sous. C’est ce que Clay et Fran faisaient à Broome aussi, décidément ça a l’air répandu ici. Mais Bollie et Emma ont aussi 2 studios d’enregistrement, bientôt prêts à l’emploi, et ça c’est classe aussi. On a failli s’enregistrer un peu, mais bon ils devaient retrouver des amis au pub, et forcément au retour, ils n’ étaient plus trop en état de faire quoi que ce soit. M’enfin, on est allé au pub avec eux, c’était bien sympa, Pierig a appris quelque chose, vous lui demanderez quoi… enfin si vous êtes majeurs.

On a malheureusement dû quitter Emma et Bollie pour de bon, pour nous diriger vers Melbourne. Après un passage dans la jolie péninsule de Fleurieu, aux paysages vallonnés sur fond de mer, un arrêt à Mt Gambier avec ses magnifiques cratères remplis d’une eau bleue étonnante, nous avons emprunté la great ocean road, la bien-nommée.

On a bien apprécié les paysages, mais on a aussi bien remarqué que la haute saison bat son plein : il y a beaucoup de monde sur la route, aux points de vues, sur les plages, ça nous fait tout drôle. Mais sur notre chemin, nous avons aussi croisé d’autres créatures : des koalas ! Une maman et son petit, trop mimi, cracra aussi parce qu’ils ont fait pipi. Ah oui, on a oublié de raconter ce qui se passe dans la famille koala : la maman prépare un caca spécial pour son petit lorsqu’il a environ 4 mois, qu’elle lui fait manger pour que ses défenses immunitaires se développent bien, et qu’il arrive à digérer ces maudites feuilles d’eucalyptus.

Nous sommes arrivés à Melbourne le 31 décembre, pile poil pour rejoindre Maelenn (une statisticienne Brestoise volleyeuse qui vit maintenant en Australie), prendre une douche (on était tout sales, comme d’hab), et filer chez des amis à elle pour y passer le nouvel an. On s’est régalé avec des crevettes, du poisson, des fraises, du chocolat, des samossas, d’autres trucs dont on se souvient pas du nom mais c’était trop bon, du champagne, du vin… bon tout ça dans le désordre. En plus Maelenn et Dave (son copain) ainsi que leurs amis sont super chouettes. Une soirée bien sympathique.

Depuis, on est chez Maelenn et Dave, on prend une douche par jour, chaude en plus, bref, c’est le luxe. On visite un peu Melbourne, cette ville a l’air très agréable à vivre. Et on en profite pour pas faire grand-chose, ça fait quand même du bien de se poser.
Quelques photos sont disponibles sur http://picasaweb.google.com.au/agnesbrun75/20091218SelectionDeDebutDecembre#
elles datent un peu, il y a un petit retour en arrière par rapport aux précédentes, mais elles sont un peu commentées cette fois.

animaux : les koalas!!
nombre de verres de vins : euh... joker