lundi 1 février 2010

Avant de partir en Nouvelle Zélande

Sur la route
Le temps n'étais toujours pas clément, alors on a continué d'avancer vers Sydney, en s'arrêtant de temps en temps : pour aller faire une marche sous la pluie dans une végétation luxuriante le long d'une rivière pour aller voir une grotte dans laquelle on n'a pas pu rentrer, pour voir des plages aussi et surtout.
On a aussi vu de nouveaux animaux : un truc bidule qu'on a eu de la chance de voir, mais dont le nom est imprononçable, bon c'est un petit rongeur je crois, des oppossums (dont Christine est fan) qui sont trop mignons quand ils se grattent contre un arbre, un wombat de jour (on en avait rapidement aperçu un de nuit en Tasmanie) :
c'est trooop mignon, on dirait un gros nounours/koala (je suis fan, Marie aussi, en plus ils ont une démarche rigolotte), de nouveaux perroquets rouges et bleus... On a aussi vu des kangourous, c'est toujours chou les kangourous.



Les blue mountains

Une fois un premier brouillard bruineux dissipé, on a plutôt eu beau temps dans les blue mountains (Christine a pu expérimenter sa première -et dernière- journée sans pluie). On était motivées, alors on a fait une marche de 3h3O.
Ca commençait le long de la falaise, avec une vue superbe sur la vallée et les falaises, avec des fougères arborescentes en chemin, plein de points de vue, presque que du plat... Bref, des conditions idéales, sauf que Christine a découvert qu'elle n'appréciait pas tellement les à-pic sous ses pieds, du coup elle ne s'approchait pas trop du bord. Sauf qu'il y a une partie de la balade où il faut descendre beaucoup de marches (environ 45min de descente...), et là c'est assez impressionnant. Du coup elle ne faisait pas la fière, mais elle a surmonté sa peur. Une fois en bas c'était plat mais ça descendait un peu de temps en temps, laissant présager une remontée fatigante... effectivement. Christine, forte de son entraînement quotidien avec les marches de la gare de Poitiers, est partie la première, et elle a tellement tracé qu'on ne l'a revue qu'en haut. Nous on faisait des pauses de temps en temps, histoire de reprendre notre souffle, parce que ce n'était que des escaliers. Certes ils ne tombaient pas dans le vide cette fois, mais on n'a pas trouvé que c'était facile. Heureusement le cadre était chouette : ombragé, le long d'une rivière qui faisait de petites cascades de temps à autre. On a achevé la balade en 3h, pause déjeuner incluse, alors on est fières. Par contre on avait eu notre dose de marche(s), donc on a été moins ambitieuses par la suite, ce qui ne nous a pas empêchées de nous balader le long d'une autre rivière pour aller voir des chutes d'eau et puis se détendre dans les trous d'eau, au soleil, si si.



Sydney
Maintenant on est à Sydney, qui n'est pas la capitale de l'Australie (c'est Canberra) mais qui a 13,73 fois plus d'habitants qu'elle. On est arrivé avec Christine qui n'a pu y passer qu'une journée, mais on en a bien profité. On a pris un ferry pour aller à Manly, une des plages de la ville, du coup on est passé juste devant l'opéra de Sydney. Il est très beau mais moins blanc que ce qu'on imaginait, et en fait il est recouverts de carreaux/écailles. On a pu les étudier de près puisque la terrasse de l'opéra est accessible à tous.

On n'y verra malheureusement pas de spectacle vu les prix exorbitants et notre incapacité à nous mettre sur notre 31.
Du ferry, on voit aussi le pont, bref, on en prend plein les yeux.
La plage dans la ville, c'est vraiment bien, Christine se voyait bien vivre ici (alors que la Seine ne lui suffit pas). On a quand même dû la ramener à l'aéroport, et depuis, on dort en proche banlieue et on va en ville régulièrement. On a eu une journée grand nettoyage de printemps en été de Rodrigo, il est méconnaissable. On a aussi bu quelques bières avec un mec originaire des Fidjis dans un pub du coin. Il était sympa, mais on ne comprenait pas tout, lui non plus ne nous comprenait pas toujours d'ailleurs. Le pub était orné d'au moins une vingtaine d'écrans TV, retransmettant les courses hippiques sur lesquelles on pouvait parier en direct, leurs résultats, ou bien d'autres sports comme l'open de Melbourne et d'ailleurs on pouvait peut-être aussi parier dessus. Un peu plus tard les gens se regroupent autour de tables de poker, c'est assez surprenant. Promis, on n'a pas joué d'argent.

Et après...
Dans deux jours, on part pour Auckland, on laisse Rodrigo ici, on le trompe avec un van de location qui aura l'avantage d'être sur place, et en plus il sera mieux équipé (enfin il n'aura probablement pas cette magnifique moustiquaire coulissant sur des bambous).

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