lundi 22 février 2010

photos!


quelques photos de sydney, et nos premieres semaines en nouvelle zelande :
http://picasaweb.google.fr/agnesbrun75/20100217SydneyEtLaNouvelleZelande#

samedi 20 février 2010

Nouvelle-zélande, île du nord, partie 1

Ce titre est nul mais je ne trouvais rien. Cet article a été écrit le 17 février. Depuis on est arrivée à Wellington, récupérer Patate, je suis contente.

On a vu plein de trucs depuis le temps, et ça ne nous a pas déçues :
Paysages
Des plages de sables noirs (ou des fois noir et blanc, avec le noir qui reste accroché au jeux d'échec de voyage), avec plen de bout de bois dessus, les tempêtes en ramenent plein, parait-il. Et il y a la mer turquoise autour, et puis des vraies falaises qui tombent dedant. Et c'est tout valloné, tout vert et jaune, elles sont chouettes les colines ici! Pour situer, on a fait tout l'est de l'île, qui est bien isolé. On est maintenant à la pointe sud, et on se dirige vers Wellington...

Gens
On a passé une soirée avec un vieux pêcheur illétré, et un hollandais qu'avait tout dans la tête, rien dans les main, contrairement au dit pêcheur. Il était pas très facile à comprendre et finissait toutes ses phrases pas "hey".
Puis on est tombé un peu au hasard dans un marae : une sorte de salle communautaire des fête école sacrée des maoris. Comme on savait pas trop si on avait le droit d'aller voir de plus près, on a demandé et puis on s'est retrouvée à être accueillies en bonne et due forme (il y avait un meeting de prévu pour les étudientes en histoire maorie). Enfin pas tant que ça, ils avaient leurs vêtements de tous les jours, mais le gars a fait un dicours pour nous (il croyait au début qu'on était allemendes, du coup ils ont tous bien rigolé). Les filles ont chanté une chanson et c'était super beau. Nous avons chanté à notre tour, et c'était pas super beau (la version de j'ai du bon tabac à trois voix, voir quatre ou cinq vu mes changement de ton). Nous avons aussi déposé notre offrande (bah oué quand même c'est plus ou moins payant, et on savait pas trop à quoi s'attendre,  alors on savait pas trop combien donner). Puis après nous sommes allées prendre le thé et manger avec eux. Et nous avons assisté au début du cours, et chacun s'est présenté ; les filles avaient entre 20 et 65 ans, elles venait de une ou deux ou trois colline de là. Nous sommes allée à la plage l'après-midi, puis nous les avons retrouvé pour le diner, la soirée, la nuit dans le marae, et le petit déj, où trois d'entre elles nous ont montré les chants accompagné des poi (sorte de boule qu'elles font rebondir en rythme sur leur bras). Elles nous ont appris une chanson et fait essayer les poi, et nous ne sommes pas très forte.

Animaux
Agnès, partant d'une plage pas belle du tout, dit : "c'est quoi cet oiseau qui ressemble un à un pingoin?". Et c'était un pingoin, encore un peu bébé avec plein de duvet autour du cou. Nous nous sommes approchée très près, et nous ne comprenions pas pourquoi il partait pas. Mais en fait il est parti avec un petit cri et une patte blessée. Il est retourné sur la plage un peu plus loin ; nous étions très triste de l'avoir embêté et Agnès voulait l'adopter.
Là d'où j'écris, j'ai vu sur la mer un peu déchainée, et sur des rochers plein de phoques à fourrure. Ils sont plein, ils sont mignons, mais ils sont gros et ils font un peu peur. Surtout quand ils grognent pas loin alors qu'on ne les avait pas vu.

nombre de verres de vin : quelques uns...
km du van : on a du faire un peu plus d'un milliers de km en deux semaines. Notre moyenne baisse!
animal : les canards cygnes noirs qui font des trucs bizarres.

mardi 9 février 2010

qui veut voir de nouvelles photos?

on essaye de se mettre à jour, mais je ne sais pas si on y arrivera, en tout cas voici quelques photos de janvier, le début du séjour de Christine : http://picasaweb.google.fr/agnesbrun75/201001ApresLaTasmanie#

Nous parcourons l'île Nord de la Nouvelle Zélande à bord de Rodrigette, que nous avons louée pour notre séjour au pays des kiwis. Rodrigette dispose d'un confort auquel nous ne sommes pas habituées : un lit plus large que celui de Rodrigo, qui se transforme en table+banquettes, mais surtout un frigo (du beurrrrrre! salé évidemment), un évier (même si l'eau met des heures à couler puis à s'écouler), et une cuisinière. + de multiples lampes qu'on a dû réparer mais maintenant on est bien. On a déjà pu dormir une fois dans des collines et deux fois au bord de la mer. On fait attention sur la route parce qu'on roule toujours à gauche mais apparemment il y a priorité à droite, on ne comprend pas pourquoi en tout cas c'est très étrange. Les plages sont très belles, et le long on peut voir des collaises, enfin c'est comme ça qu'on les a appelées, parce qu'on dirait des collines mais elle tombent presque à pic. La faune est rigolote, on a vu un oiseau qui marchait sur la route et qui a sauté au dernier moment pour nous éviter, et aussi de grands oiseaux voler au dessus de la mer avant de plonger (mais vraiment plonger, tout verticalement) pour attraper des poissons, c'était impressionnant. Sinon pour l'instant on n'a pas été gênées par l'accent local, pourvu que ça dure.

nombre de verres de vin : une bouteille de champagne à la framboise pour baptiser Rodrigette (enfin on l'a bue hein, on l'a pas cassée contre le van)
animaux : le pigeons punks mais leur crête c'est un peu une houppette
km du van : environ 492000 + 400 qu'on vient de faire (elle est pas toute jeune rodrigette)

vendredi 5 février 2010

notre nouveau numéro de téléphone

Après une étude de marché très sérieuse, comparant carte de téléphone, carte utilisable sur un téléphone public (une denrée rare ici il paraît), carte utilisable sur un portable vodafone, nous avons choisi un autre opérateur, et notre numéro est :
00 64 22 6556 770.
Dites nous si vous venez en Nouvelle-Zélande et que vous prenez un portable, on pourra vous envoyer 100 textos gratuitement!

kiwis, nous voici

ça y'est on est arrivé, après une longue journée :
réveil super tôt pour prendre le bus, que l'on rate parce qu'on a regardé l'heure du van qui est en retard d'une demi-heure. C'est pas très grave, mais on se retrouve en pleine heure de pointe et le bus a une demi-heure de retard, du coup on court pour prendre le rer local et ne pas rater le bus pas cher qui va a l'aéroport, on court encore pour trouver ledit bus qui a décidé de se cacher à l'étage BL (comme bus lane, mais on croyait qu'on était déjà aux bus lane). Mais comme le bus est gentil, il nous a attendu. On arrive donc  l'aéroport à l'heure prévue. Et on peut donc faire les transfert de sac : j'arrive pile à 20 kg et agnès à 18,7 (il faut dire qu'on a deux tentes, un matelas gonflable, plein de bouquins (parce qu'on travaille pour la fac quand même) et plein d'autre trucs).

L'avion se passe bien, il nous nourrit un peu, ça tombe bien on avait oublié de le faire, il ratrape même son retard, on a à peine le temps de sortir pour récupérer les bagages, à peine le temps de faire pipi pendant qu'ils examinent les tentes. On sort plus vite que s'il n'y avait pas eu de contrôles.

Puis on arrive à l'auberge, qui est très agréable, et on fête tout ça dans un restau thaï.
Maintenant il faut qu'on fasse les trucs chiants : réserver un ferry entre les deux îles, trouver une carte sim bien pas cher, une carte d'appel international bien pas cher. On n'a pas très envie.

à bientôt pour de nouvelles aventures dans rodrigette!

lundi 1 février 2010

Avant de partir en Nouvelle Zélande

Sur la route
Le temps n'étais toujours pas clément, alors on a continué d'avancer vers Sydney, en s'arrêtant de temps en temps : pour aller faire une marche sous la pluie dans une végétation luxuriante le long d'une rivière pour aller voir une grotte dans laquelle on n'a pas pu rentrer, pour voir des plages aussi et surtout.
On a aussi vu de nouveaux animaux : un truc bidule qu'on a eu de la chance de voir, mais dont le nom est imprononçable, bon c'est un petit rongeur je crois, des oppossums (dont Christine est fan) qui sont trop mignons quand ils se grattent contre un arbre, un wombat de jour (on en avait rapidement aperçu un de nuit en Tasmanie) :
c'est trooop mignon, on dirait un gros nounours/koala (je suis fan, Marie aussi, en plus ils ont une démarche rigolotte), de nouveaux perroquets rouges et bleus... On a aussi vu des kangourous, c'est toujours chou les kangourous.



Les blue mountains

Une fois un premier brouillard bruineux dissipé, on a plutôt eu beau temps dans les blue mountains (Christine a pu expérimenter sa première -et dernière- journée sans pluie). On était motivées, alors on a fait une marche de 3h3O.
Ca commençait le long de la falaise, avec une vue superbe sur la vallée et les falaises, avec des fougères arborescentes en chemin, plein de points de vue, presque que du plat... Bref, des conditions idéales, sauf que Christine a découvert qu'elle n'appréciait pas tellement les à-pic sous ses pieds, du coup elle ne s'approchait pas trop du bord. Sauf qu'il y a une partie de la balade où il faut descendre beaucoup de marches (environ 45min de descente...), et là c'est assez impressionnant. Du coup elle ne faisait pas la fière, mais elle a surmonté sa peur. Une fois en bas c'était plat mais ça descendait un peu de temps en temps, laissant présager une remontée fatigante... effectivement. Christine, forte de son entraînement quotidien avec les marches de la gare de Poitiers, est partie la première, et elle a tellement tracé qu'on ne l'a revue qu'en haut. Nous on faisait des pauses de temps en temps, histoire de reprendre notre souffle, parce que ce n'était que des escaliers. Certes ils ne tombaient pas dans le vide cette fois, mais on n'a pas trouvé que c'était facile. Heureusement le cadre était chouette : ombragé, le long d'une rivière qui faisait de petites cascades de temps à autre. On a achevé la balade en 3h, pause déjeuner incluse, alors on est fières. Par contre on avait eu notre dose de marche(s), donc on a été moins ambitieuses par la suite, ce qui ne nous a pas empêchées de nous balader le long d'une autre rivière pour aller voir des chutes d'eau et puis se détendre dans les trous d'eau, au soleil, si si.



Sydney
Maintenant on est à Sydney, qui n'est pas la capitale de l'Australie (c'est Canberra) mais qui a 13,73 fois plus d'habitants qu'elle. On est arrivé avec Christine qui n'a pu y passer qu'une journée, mais on en a bien profité. On a pris un ferry pour aller à Manly, une des plages de la ville, du coup on est passé juste devant l'opéra de Sydney. Il est très beau mais moins blanc que ce qu'on imaginait, et en fait il est recouverts de carreaux/écailles. On a pu les étudier de près puisque la terrasse de l'opéra est accessible à tous.

On n'y verra malheureusement pas de spectacle vu les prix exorbitants et notre incapacité à nous mettre sur notre 31.
Du ferry, on voit aussi le pont, bref, on en prend plein les yeux.
La plage dans la ville, c'est vraiment bien, Christine se voyait bien vivre ici (alors que la Seine ne lui suffit pas). On a quand même dû la ramener à l'aéroport, et depuis, on dort en proche banlieue et on va en ville régulièrement. On a eu une journée grand nettoyage de printemps en été de Rodrigo, il est méconnaissable. On a aussi bu quelques bières avec un mec originaire des Fidjis dans un pub du coin. Il était sympa, mais on ne comprenait pas tout, lui non plus ne nous comprenait pas toujours d'ailleurs. Le pub était orné d'au moins une vingtaine d'écrans TV, retransmettant les courses hippiques sur lesquelles on pouvait parier en direct, leurs résultats, ou bien d'autres sports comme l'open de Melbourne et d'ailleurs on pouvait peut-être aussi parier dessus. Un peu plus tard les gens se regroupent autour de tables de poker, c'est assez surprenant. Promis, on n'a pas joué d'argent.

Et après...
Dans deux jours, on part pour Auckland, on laisse Rodrigo ici, on le trompe avec un van de location qui aura l'avantage d'être sur place, et en plus il sera mieux équipé (enfin il n'aura probablement pas cette magnifique moustiquaire coulissant sur des bambous).