mardi 19 janvier 2010

quels sont les animaux les pires d'Australie?

message écrit le 17 janvier par Marie
Ce ne sont pas les dangereux serpents, araignées, crocodiles d'eau salées (rapellons que ceux d'eau de source sont timides), méduses tueuses. Ce ne sont pas non plus les kangourous qui se jettent sous vos roues, ni leurs compères émeus, wombat, koalas, possums, wallabies. Ni même les moustiques qui pourtant sont quasi partout présents et parfois très agressif au crépuscule. Nononon !
Ce sont les mouches, simples mouches (bon parfois y'en a des qui piquent dans le tas). Simples mouches, mais mouches par milliers partout, qui quand vous avez fait cuire votre "special price" de viande d'agneau sur un des nombreux barbecue mis à votre disposition, vous entourent, vous et votre précieux repas. Du coup, vous mettez assiettes et viande sous la moustiquaire à chapeau et mangez le plus vite possible et chassez avec vos doigts gras les mouches qui arrivent quand même à rentrer.

On doit quand même dire que le pire est passé, il y en a quand même moins maintenant que sur la côte ouest.

Qu'a-t-on fait depuis la dernère fois?

Je ne sais pas ce qu'on a fait la dernière fois. Mais en gros, après avoir pas mal glandé à Melbourne (merci Maëlenne et Dave), on a laissé Pierig à l'aéroport et on s'est envolé pour la Tasmanie.

La Tasmanie, le stop et la rando

On voulait faire une rando là-bas, et sur les conseils d'un gars d'un magazin de rando, on a choisit les Walls of Jerusalem. Pas du tout pratique, ils sont en haut au milieu et nous on arrive en bas à droite. Sans grand espoir, je mets une annonce sur www.gumtree.com, et bam, un gars nous propose un lift de l'aéroport à Sheffield, un peu plus en haut à droite que l'endroit voulu. Bon on est arrivait à huit heure à l'aéroport, à neuf heure, le gars est venu nous chercher, petit détour par la ville pour aller manger, dix heure, on prend la route... deux heure du mat, on arrive. Il faut dire qu'on est passé par la route touristique, qui est très jolie de jour, mais très pénible de nuit. Elle n'est pas goudronnée, et pleine de tout petit wallabies, de wombats et de possums (nos premiers! et nos seuls...). On en a blessés et tués quelques-uns malgré la dextérité de Sam. Arrivé à Sheffield, point de camping, j'avais une vieille adresse. Sam nous a alors hébergé. Il était gentil Sam.
Premier stop avec le pouce
Le lendemain, on va au départ de la rando en stop, très facile au début (quatre enchainements de stop), mais quand on arrive sur la route qui va à la rando, bah y'a plus grand chose... c'est un cul de sac. On finit par se faire prendre (en stop) par deux australiens qui vont faire une petite rando d'une nuit. Du coup on fait la rando avec eux, petit feu le long de la rivière, pas de truite le soir, mais le lendemain midi, on n'a jamais mangé de sashimi aussi frais! Encore des australiens gentils (et de plus de 40 ans).
Walls of JerusalemIls nous emmènent au départ de la rando, et hop on grimpe là-haut (pfou 2h30) et on passe trois nuit sur un plateau qui ressemble un peu à l'écosse, mais avec du beau temps, c'est chouette. On profite de la non affluence pour se baigner toutes nues, ça tombe bien on n'a pas pris de maillot de bain.
Re le stop
Puis on redecend, on se fait offire des fruits par une dame désolée de pas pouvroi nous prendre en stop, une douche et une visite touristique du coin par deux tasmanien venant s'installer en France. Puis on a suivi des brisbanais qui allait au lac saint-clair (où on s'est pris une bonne saucée, dommage ça avait l'air chouette), et qui nous ramène à Hobart le lendemain.

Suchi pas très bon pour fêter les entretiens d'Agnès au téléphone, puis repos et fromage de chèvre (n'existe qu'en tasmanie) avant le retour sur la terre principale (mainland).


Christine...   !
Christine mécanicienne
Christine est arrivée, et après une nuit réparatrice sur le parking de l'aéroport (sisi, mais c'est qu'on était trop fatiguée pour trouver un endroit bien), Christine a résolu le mystère du clignotant à l'arrêt qui allume le feu de position du même côté. On croyait que c'était une manière bizarre et inutile de mettre les feux anti-brouillard, dont on ne trouvait pas le bouton. Bah non, c'est juste un feu de position bizarre de chez Volkswagen. Et on n'a pas de feu antibrouillard, y'a pas les fils qui devraient être derrière.
Christine et la pluie
Elle l'a voulu ramener la neige avec elle, mais ici ça donne de la pluie. Qui nous empêche de visiter Williams promontory. On a pu visiter les plages là-bas quand même, où il y avait des milliers de méduses, des toutes petites méduses. C'est aussi le parc de tous les exclus de la société : kangourous noirs, kangourous gays (il portait un collier et des boucles d'oreilles, et c'était sans conteste un mâle).
Depuis on est parti, on a fait un barbecue sans mouches (!), et on ne sait pas trop où on va. C'est trop compliqué depuis qu'il y a plus d'une route.

Au revoir!
Au rythme où on écrit, on vous dit à bientôt en Nouvelle-Zélande.

nombre de verre de vin : je sais plus, pas beaucoup, Agnès a du boire deux bières un jour
animaux : le bébé tout petit wallaby qu'on a pu carresser au camping du lac saint-clair, lui s'en foutait, tout ce qu'il voulait c'était manger, mais nous on était gaga.
km du van à l'heure où j'écris : 275 869

1 commentaire:

  1. hello les girls !
    on m'a enfin retrouvé l'adresse de votre blog et je vois que vous ne vous ennuyez pas !!!!
    les australiens m'ont l'air bien sympathiques mais est-ce qu'il y a des beaux surfeurs ?
    sinon agnès où comptes-tu travailler l'année prochaine (pardon pour le retour au sérieux...) ?
    bises
    alice m

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